Séjour multi-activités Abriès (29/09 au 6/10 2024) 3/5

Oct 11, 2024 // By:Philippe // No Comment

Mercredi 2 octobre J3 : col Lacroix

Sept heures du matin, les rideaux des fenêtres des Ours s’entrouvrent sur un ciel bien pluvieux. Un peu plus tard, au petit-déjeuner, décision est prise de faire un point à 10h30. Notre organisateur émérite nous propose alors le col Lacroix au départ de La Monta, sur l’autre versant par rapport aux randos précédentes, dans l’idée d’y trouver des températures et une météo plus clémentes.
Le pari semble gagné et c’est sous un soleil qui s’avérera de plus en plus présent que nous commençons notre ascension. Un Ours un peu plus optimiste et prévoyant que d’autres revêt même le short et fait des envieux…

Comme souvent dans le Queyras, le sentier est doux sous les chaussures et harmonieux au regard, serpentant parmi ces mélèzes commençant doucement à se teinter aux couleurs de l’automne. De-ci, de-là, quelques bouleaux au feuillage déjà d’un jaune éclatant ponctuent magnifiquement le panorama. Mais au sortir de la forêt, la brise de vallée ascendante se fait progressivement plus sensible et vire au vent froid et soutenu. Nous atteignons le refuge Napoléon en ruine et nous abritons bien vite derrière un pignon sous le vent. Des pierres étonnamment bien taillées encore en place ou au sol témoignent de la beauté passée de l’édifice. Il fut construit sous le second Empire entre 1856 et 1858 comme cinq autres refuges éponymes dans les Hautes-Alpes, au passage ou à proximité de cols. En 1906, il est transformé en poste de gendarmerie avant d’être abandonné en 1930, les charpentes vieillies ayant cédé sous le poids de la neige.

Le short remis définitivement dans le sac nous repartons vers le col où la vue embrasse les vallées noyées sous une mer de nuages comme c’est fréquemment le cas versant italien. Certains préfèrent rebrousser chemin et retourner s’abriter pour pique-niquer alors que d’autres s’aventurent côté italien.
Le vent s’y fait moins sensible par endroits et c’est sous un soleil parfois presque chaud que nous nous sustentons devant un paysage tout aussi majestueux que côté français.
Vient alors l’heure de redescendre par l’autre versant du vallon. Le vent s’y fait progressivement moins sensible et c’est sous une douceur presque estivale que nous atteignons l’Échalp. Nous apercevons et saluons le restant du groupe de l’autre côté du Guil et retrouvons de concert nos véhicules après 13 km et 700 m de dénivelé positif environ.
Nous attendra plus tard un apéro partagé en extérieur sous le soleil couchant, mais ça, c’est une autre histoire…

Pascal

Jeudi 3 octobre J4 : cols de Bouchet et de Valpréveyre (2737 m)

Départ depuis le hameau de Valpréveyre (1847 m) que l’on atteint par une petite route à flanc de coteau depuis le village du Roux. Le site de Valpréveyre est un lieu très prisé en été par les campeurs. Nous remontons le vallon du torrent de Malaure par un sentier bien tracé dans une forêt de mélèzes commençant à prendre ses teintes d’automne. 
Le sentier monte tout d’abord en pente douce puis s’élève au travers d’alpages. Malheureusement les cols sont dans le brouillard et une petite neige en provenance d’Italie commence à nous tomber dessus. Nous serrons nos goretex, capes et housse de sacs, mais rapidement le vent forcit et nous rebroussons alors chemin à une altitude de l’ordre de 2300 m.

Dans la descente, nous retrouvons alors un temps plus clément, ce qui nous permet d’opter pour un pique-nique au bord du torrent, non loin du parking où nous avons laissé nos voitures. 
Une petite sortie aérée de 8 km et 500 m de dénivelé.

Marc

Photos Martine, Michèle, Philippe, René.

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