Séjour multi-sports dans le Jura (31 août-7 sept.) 4/4
Sep 11, 2024 // By:Philippe // No Comment
Randonnée du vendredi 6/09 : la Dôle
Le groupe, réduit à quinze unités pour cette dernière journée, prévue ensoleillée après la pluie continue de la veille, se retrouve devant le gîte. Les palabres vont bon train pour déterminer le point de départ, des travaux sur une partie de la voie imposant une modification du parcours. Les Ours.es stationnent finalement sur le petit parking de la gare de Givrine, en Suisse, 1207 m. Une fois chaussés et bâtonnés, ils marchent sur le bord de la route de France, la traversent et commencent leur randonnée vers la Dôle, deuxième sommet du Jura, 1677 m.
Après une montée régulière sur une piste, le sentier devient plus raide et les Ours.es s’éparpillent en serpentin, chacun montant à son rythme, Reculet Dessous, puis Reculet Dessus, termes improbables pour désigner ces pâturages de vaches grasses, aux jolis tons chocolat, au lait ou noir. La dernière côte est sèche et les Ours.es se présentent un à un au sommet, devant l’Observatoire de La Dôle.
Installations assez étonnantes pour les Ours.es de Glandasse habitués à leur réserve naturelle préservée des constructions. Ici, au sommet, se conjuguent les remontées mécaniques, la station météorologique, des antennes et la grosse boule blanche, le radôme, qui protège du givre et du vent le radar qui est à l’intérieur. Il a pour mission d’assurer la navigation aérienne. Avec son rayon d’action de 250 km, la station prend en charge 200 avions par jour. Les Ours.es s’extasient devant les Alpes, paysage changeant, brouillard, brume et nuages dessinant des zones d’ombre et de lumière. Le lac Léman s’agrandit ou se rétrécit, montre ses berges ou les masque, du cinéma panoramique. Ils s’attardent ensuite devant les tables d’orientation. Au centre, le Mont Blanc, tout blanc, ils cherchent les noms des sommets, des aiguilles, la dernière information sur le panneau les ravit, le Grand Veymont, ils ne sont pas sûrs de l’identifier, un voile gris ternit cette zone.
Pique-nique plein soleil. Les guides du jour, le « chef » ayant décidé de déléguer la responsabilité et tester les compétences des unes et des autres, donnent le départ et la troupe s’engage en file indienne sur la crête, vers le col de Porte puis la Pointe de Poêle Chaud. Chaque intersection donne lieu à une discussion, carte et GPS à la main, direction Pointe de Fin Château.
La descente s’effectue dans un sous bois lumineux, le sol est doux, verdoyant, souple, en virages larges, jusqu’à la ferme La Trélasse, avant de revenir à leur point de départ, 12 kilomètres, 560 mètres de dénivelé. La Suisse, c’est pas mal non plus.
Éric