11 août 2024 : tête des Ormans et les 4 cols

Categories: Rando loisir.

Août 14, 2024 // By:Claude-Marie Bonniot // No Comment

Après d’infimes variations dans l’ordre des préséances des chars (voitures en québécois) rapidement résolues dans la joie et la bonne humeur, 15 glabres ongulés entamèrent allègrement, depuis le parking des Chabottes, une raidasse grimpette dans la sylve encore humide, cap sur la  tête des Ormans (2056 m), doux mamelon posé contre lazure (pardon, l’azur) du ciel.

Un rugueux claps plus loin, et dans un bruit de vaisselle cassée provoqué par l’accumulation de milliers de mini lauzettes sonores, ils foulèrent le sommet, superbe mirador grand écran Full HD 3D, nous offrant, pêle-mêle, mais pas emmêlée, une imprenable vision sur la tête et le roc de Garnesier, enserrant dans sa gigantesque tenaille le col du même nom, et, attenant, le râteau des Aiguilles de Vachères. Vue plongeante sur le Dévoluy, avec la montagne de Faraut, noyée dans un brumeux arrière-plan.

 

 

 

 

 

Les yeux encore éblouis, une longue descente herbeuse nous déposa en douceur aux pieds d’un avenant groupe de mélèzes dispensant une ombre légère et bienvenue sur un mœlleux tapis d’herbettes folâtres, propice à un roboratif pique-nique, et à la traditionnelle sieste bien gagnée.

Puis, après un courte pente, ils arrivèrent au col du Grand Vallon puis aux rochers des Archers, fendus d’un colossal coup de sabre.

A l’ombre, quelques placides bovidés, chômant entre copines, nous regardèrent, à défaut de trains, passer notre chemin.

Après une remontée sur le col du vallon de l’Aup, on traverse le vallon du même nom. On se bute à la Tour Carrée, la bien nommée, massive construction naturelle, qui se dresse de toute sa masse, percée à sa base d’un trou de souris, permettant de franchir un petit serre.

Puis les Ours évoluèrent dans une aérienne forêt de mélèzes tubulaires, noyée dans une épaisse mousse dorée de Sénécios géants, pictée de délectables et minuscules
framboises sauvages. Le rythme de descente en fut quelque peu ralenti, nos compagnons s’étant subrepticement transformés en cueilleurs, pas en chasseurs.

Par une sylvestre descente, la pente nous ramena tout naturellement au parking des Chabottes, où nous attendaient patiemment nos montures. Le tout pour une pérégrination grand spectacle d’environ 13 km et 900 m de dénivelé et 7 heures de marche.

Michel

Photos : Jean-Paul B., Jean-Pierre, Martine, Michel

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