22 septembre 2024 : La Fontaine Pourrie (plateau)

Nous étions huit Ours ce dimanche, premier jour de l’automne, à parcourir une des portions les plus désertes de ces plateaux du Vercors, huit à nous demander à quelle heure la pluie arriverait… finalement, jamais !

A commencer, grand merci à Pierre de nous avoir emmené jusqu’à la Fontaine Pourrie, avec une très belle cerise sur le gâteau gardée pour la fin. Il faut bien garder à l’esprit que les articles et les photos restent, c’est très bien, mais c’est avant tout à ceux qui font ces sorties qu’on les doit !

Alors on commence par le début, garés à la carrière comme d’hab., on rejoint le pas du Gris sous un ciel un peu menaçant, et direction la Fontaine Colombette, en piteux état depuis un moment. Ensuite nous attend une rapide montée sur la Montagnette, déserte ce dimanche ; en lisant ces lignes, certains connaissant bien le coin, mais pourquoi n’ont-ils pas continué tout droit par la Plaine du Tisserand ? Parce qu’ils sont des Ours…

On continue cap à l’Ouest toutes pour filer vers un beau gouffre et la Jasse de l’échelle, beaucoup de pierres, et changement de cap, SW, et la Fontaine Pourrie au fond d’un petit vallon bien vert. Nous n’irons pas la boire… 200 mètres plus loin, la pause casse-croûte sur une petite plate-forme, pas trop longue vu les prévisions météo, en vue de quelques ovins beaucoup plus intéressés par l’herbe que nous.

Nous nous retrouvons assez rapidement en vue de la Bergerie du Roy, un petit détour pour contourner un parc, et nous continuons notre retour vers l’Est, montons un petit col sans nom pour le Vallon de Marichaume. Au passage, petite pause à la citerne béton enterrée.

Ce Vallon de Marichaume, toujours aussi sauvage, et notre animateur nous fait découvrir bien au Sud du pas du Gris que nous ne ferons pas à la descente, un passage de chamois on va dire, qui nous permet de franchir la falaise, ça descend bien et est quelque peu exposé, la corde de Pierre est la bienvenue… Malgré tout, il faudra bien qu’il la détache du gros pin. Tout cela bien surveillé par 9 chamois en contrebas, attendant peut-être le faux pas !

Nous voici à traverser et descendre le grand pierrier du pas du Pastel, une merveille, les chaussures ont pris un coup de vieux. Et le retour par le sentier classique.

Rando très sympa, un peu technique sur la fin, c’était la cerise !

15,5 km et au moins 1050 m de dénivelé.

Joël