23 mars 2025 : Ménil et ses 3 bosses

Malgré les nuages épais de la veille et une grosse pluie tombée dans la nuit de samedi à dimanche, le soleil et ses éclaircies sont de retour ce matin. Tous les ingrédients sont là pour partir randonner avec le sourire !
Martial mène donc 15 Ours depuis le Pas de La Roche vers Serre Jean, dans la bonne humeur.
Le sol est bien gras, les semelles s’alourdissent de boue mais peu importe.
Ménil se dresse au dessus de nous. Il ne semble pas bien loin, pas si imposant que ça.
Une piste forestière prend le relai du sentier pour finir à nouveau en sentier, le tout parsemé de violettes, primevères et crocus vers le haut du parcours. Les oiseaux chantent, c’est le printemps,  ça grimpe… mais en fait… rien à côté de ce qui nous attend.
Au col du Ménil une pause casse-croûte nous redonne des forces. Les « graines variées », bananes et  boissons sortent des sacs. Dos à la falaise, nous contemplons le très beau panorama côté ouest  tout dégagé, et Ménil tout proche à notre droite.
–« C’est ça Ménil? »
-« Oui mais là on voit la première bosse, il y en a deux autres derrière », répond Martial…
-« Même pas peur » entend-on.
C’est reparti et alors arrive la montée vraiment directe, raide et sévère.
Ce sont les montagnes russes (il y en a trois et demie), et nous nous faufilons, grimpons, glissons, nous soufflons, attrapons les buis… pour tenter d’atteindre notre but. Les efforts sont soutenus, et les pauses s’imposent dès que nous rencontrons un replat.

Finalement, nous arrivons en haut, au bout, à la borne, enfin et là une petite esplanade ensoleillée survolée d’une dizaine de vautours nous accueille. C’est vraiment très beau.
Au loin la Pyramide de Valdrôme est toute blanche.
Le temps d’un soupir, dans une trouée de brume, le Pestel entouré de falaises saupoudrées de neige apparaît dans notre dos.
Il est temps de pique-niquer tout en savourant ce paysage.
Les habituelles gourmandises circulent et nous requinquent.
Un regard vers le sud nous montre que la pluie n’est pas loin. Il ne faut pas tarder à redescendre et nous prenons le chemin en sens inverse.
Ceci sans trop de péripéties, étonnamment.
Au col de Ménil une petite bruine nous rejoint.
Nous sommes bien en mars car le giboulées nous accompagnent au retour et les capes de pluies finissent par devenir nécessaires.
Pas de détours supplémentaires, nous préférons retrouver les voitures au plus vite et finalement un grand soleil nous attend à l’arrivée.
Martial nous a guidé vers une belle et « originale  » randonnée de quelques 800 m de dénivelés cumulés..…
Merci à lui, nous sommes ravi(e)s!

Cristie

Photos: Cristie, Jean-Luc, Pascal