26 mai 2024 : cols des Bachassons et du Pison

Un classique, du grand beau à portée de pied…

Des vautours, une dent (de Die), quarante virages, un pierrier, des forêts, des prairies (fleuries), des sources, une marmotte (dodue), du soleil (doux), des chemins (escarpés), des sentiers (boueux), des points (de vue), une pierre (de Die), deux cols, Bachassons et Pison, des pas, en veux-tu en voilà, Pillouse et Pison, des petits gâteaux (en pagaille), biscuits, galettes, sablés, des alcools (forts), prune, cognac et framboise, des mots
aussi qui rappellent, en passant, un autre temps, une autre montagne, Lentillière, Charbonnières…

Départ de Fournaire pour s’engager dans la montée articulée en trois segments, un début en douceur, longs lacets dans la forêt, puis le chemin soutenu par le mur édifié par les anciens, suivi d’un raidillon pour déboucher au pied de la masse calcaire et les 20 Ours•es du jour se font bouquetins pour progresser dans le pierrier sous la falaise avant de rejoindre le plateau.
Une traversée pour pique-niquer face à l’immensité du monde vertacomicorien, le Grand Veymont et le petit, les sommets enneigés au loin, le Mont Aiguille, les plis et replis, les prairies, les bergeries…

 

 

 

 

 

Et la descente, d’abord en longs passages ombragés, puis les virages serrés pour rejoindre le Château et sa fontaine. La fraîcheur de l’eau après l’effort, plonger les mains, s’arroser le visage, et recommencer, la fatigue disparaît (en profiter aussi pour nettoyer la boue accumulée sur les chaussures, les fesses et les bâtons). Plein les jambes, plein les yeux, 14 kilomètres et près de 900 m de dénivelé, un usage raisonné des nombreux sécateurs emportés, quelques branches coupées et trois arbres en travers signalés.
Et, un peu plus tard, le délassement qui suit la journée de marche. Il fait partie de la randonnée, c’est la joie seconde, le bien nommé « bien-être ».

Eric