26 octobre 2025 : Rocher de Combau

Nous avons bénéficié du changement d’horaire, une heure de rab pour se préparer ! Arrivés aux Nonières, une belle pluie nous attend, on hésite… on y va ? on change de programme ? on rentre ? La  pluie cesse, c’est bon, on y va ! Nous avons d’office un bon dénivelé, mais nous marchons d’un bon pas dans la forêt d’automne jalonnée de très jolies clairières. Sur le chemin des bouquets de serpolets. Nous nous arrêtons pour observer au loin un animal : vache ? cheval ? cerf ? Oui, c’est bel et bien un cerf couché dans un pré qui nous observe peut-être lui aussi. La vision de Bénevise et des Nonières dans ce paysage du haut Diois est superbe !
Nous faisons halte à l’abri de Côte Chèvre (à retenir pour bivouaquer l’été, abri ouvert) près de l’ancienne cabane du Père Bégou, après une autre qui abrite un très vieil alambic… Nous reprenons la montée vers la crête, on trouve quelques pieds de mouton et plein de lactaires et oronges, alors qu’est ce qu’on fait ? ben, on en ramasse ! ils sont tellement beaux ! énormes parfois ! Dès le départ de la balade on a observé un sommet tacheté de blanc… neige ou gel ? oui, incroyable ! c’est bel et bien de la neige toute fine, comme du grésil, puisque arrivés sur la crête nous avons droit à une jolie averse de cette neige fine, laquelle nous accompagne jusqu’au rocher de Combau, avec un brouillard juste en-dessous de nous, qui laisse entrevoir parfois quelques têtes de sucettes arborées, et de l’autre côté, les contreforts du plateau du Vercors où se déroule la route qui mène au vallon de Combau. Là, on a pris des photos de ces paysages brumeux, on avait les capes, les bonnets et les gants qui commençaient à bien s’humidifier, contents d’être arrivés au rocher de Combau ; mais bon, comme tout de même on ne voyait pas grand chose, on a pris le chemin du retour. Faisait pas chaud du tout, on était dans un gros nuage en fait ! Nous avons tout de même mangé dans ces conditions, les mains un peu engourdies par le froid, et là j’avoue que la soupe chaude de Claude-Marie m’a carrément fait envie !

On n’a pas fait de sieste, juste p’tit calva, p’tite verveine, chocolat, nougat, boule coco et hop ! nous sommes redescendus promptement, abrégeant même le circuit concocté par Jean-Pierre de 3 km. Ce qui donne au total 10 km et 750 m de dénivelé. En bas… tout se découvre, le soleil apparaît, le rocher de Combau aussi ! Il nous a fait un clin d’œil avec un petit sourire, alors on s’est promis de la refaire aux beaux jours parce que c’était vraiment une très belle balade !

Thérèse