3 août 2025 : Pillouse – Bachassons

Categories: Rando loisir.

Août 4, 2025 // By:Valérie Rochette // No Comment

Au rendez-vous à 7h30 sur le parking de Meyrosse, sous un ciel bien dégagé, 7 Ours et 4 Ourses. Sous l’égide de Thiéry, direction le parking de Fournaise (altitude 995 mètres).
En quelques virages, nous voici au départ du chemin. Des hêtres, des érables, des pins et d’autres arbres nous écoutent papoter en montant en file indienne. Partout des buis et parfois des fenouils sauvages nous encouragent, même si la pente est douce jusqu’au Pas de Pillouse.
Puis nous redescendons un peu pour découvrir la cabane de Vire-Sac, sous d’impressionnantes falaises, environnée de chardons bleus. De là, vue très dégagée sur les Trois Becs et les massifs situés vers l’Est, et visite de quelques hirondelles des rochers.

Après une heure de marche et 300 mètres de dénivelé positif nous arrivons à Les Charbonnières, proche du fameux pierrier annoncé, redouté. Il est vrai qu’il est raide, et chacun fait comme il peut pour l’affronter ou le contourner. Tous on sera heureux d’en être sorti au Col des Bachassons (altitude 1661 mètres). Là, à la limite de la Drôme et l’Isère, la douceur du terrain nous réconforte, les pins et gentianes nous observent grignoter trois graines et s’hydrater adossés à la Pierre de Die. Désormais on avance sur le plateau ouvert, herbeux et souple sous le pied. Parfois un grand pin mort nous attriste mais nous sommes (presque) consolés par la vue du Grand et Petit Veymont, autrement dit la Baleine et à l’horizon de quelques plaques de neige sur les hauts sommets les plus éloignés.
Avant la pause déjeuner, on pourra également voir deux cabanes sur le plateau. Puis l’heure du pique-nique sera évidemment bienvenue malgré un vent du Nord frais qui nous poussera ensuite à poursuivre notre balade sans nous attarder. Pas de sieste aujourd’hui. Hors-sentier et contournant des genévriers bas, nous rejoindrons le début de la descente. Juste avant, photo de groupe et visite de la baraque forestière du Pison qui sent bon le feu de bois. En descendant en pente douce dans les sous-bois, il sera question de chanteurs, de chanteuses françaises… Entre autres choses, on se dit que l’étroit sentier jonché de feuilles mortes risque fort de disparaître sous peu, mangé par la nature et ses intempéries. Puis un pied devant l’autre nous retrouvons vers 16h30 les voitures au parking. 14 kilomètres et environ 850 mètres de dénivelé positif. Plaisir est le maître mot de la journée, même la végétation (on a peu vu d’animaux) vous le dirait.

Pascale

Photos : André, Thiéry, Jacques, Philippe R.

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