31 juillet 2022 : dans la Gervanne

Aujourd’hui onze Ours/es se retrouvent au pied du village de Plan-de-Baix et descendent un long sentier en zig-zag très caillouteux jusqu’au bord de la Gervanne aux Deux Eaux.

De là va commencer une longue et fraîche randonnée les pieds dans l’eau et surtout bien plus haut tout au long de la rivière, abrités par le généreux feuillage de la forêt.
L’eau est si limpide et si fraîche !
un vrai bonheur par ces chaleurs de fin juillet, nous alternons plusieurs fois des distances au sec sur sentiers et dans l’eau, c’est si agréable et tonifiant de ressentir cette fraîcheur sur la peau, et en plus le fond de la rivière est bien visible, deux couleuvres filent devant nous, les pierres ne glissent pas, aucune chute imprévue lors de la remontée (dommage, on aurait bien rigolé) nous approchons de la chute de la Druise et croisons une foule de touristes descendant du parking situé plus haut.

Nous passons directement sur le sentier qui remonte là-haut à la civilisation, sans passer par la chute, que nous quittons rapidement pour descendre à nouveau au bord de la Gervanne et nous arrêter à l’ombre pour la pause pique-nique et baignade, nous sommes seuls dans ce petit coin secret, quelques courageux font trempette avec le sourire !

Il est temps de reprendre la route, le sentier remonte en sous-bois, ombragé, sur pommes et aiguilles de pins qui nous conduit sur la rive droite presque sous les rochers du Vellan, bientôt les feuillages protecteurs font place à un soleil généreux, pas un nuage, à vos chapeaux ! Un dernier tronçon sur bitume nous conduit en haut du village de Plan-de-Baix que nous traversons et encore quelques mètres de descente pour retrouver nos voitures.
De là, une grave décision est prise, nous décidons à l’unanimité de nous arrêter à Beaufort-sur-Gervanne sur la terrasse du restaurant et d’y apprécier une boisson adaptée à ce temps d’été.

Belle rando idéale pour la saison, en 10 km dont quelques-uns dans l’eau, 440 m de dénivelé et tout ça en 6 h pauses et baignade comprise.

Jean-Paul D.