15 août 2022 : Mont Barral et Jiboui

Août 18, 2022 // By:Philippe // No Comment

Seize degrés centigrades et un petit air frais attendent les huit Ours(es) présent(e)s au col de Menée, côté Drôme. Les pluies de la veille ont fait beaucoup de bien, même si elles restent très insuffisantes après trop de sécheresse et de canicules successives. La montée démarre fort déjà pour rejoindre la Croix des Huguenots et le vrai col de Menée. Nous nous dirigeons vers le Pré Rond sous le rocher de la Fenêtre avant d’entamer la grimpette (sérieuse) jusqu’au sommet du Mont Barral. Quelques pierres et de la terre mouillée de la veille, laquelle glisse même un peu, bravo ! Des nuages hauts voilent en partie le paysage, mais un éclat de lumière ici ou là, sur le Mont Aiguille ou sur les rochers du Parquet, suffit à notre bonheur.

 

 

 

 

Des vautours nous attendaient au-dessus des crêtes du Barral, nous y sommes, ils entament avec brio leur spectacle, très proches, silencieux, impériaux. Les pâturages du Jiboui, tout en nuances de couleurs, servent de décor lorsqu’ils passent en-dessous de nous pour qu’on puisse les admirer aussi vu d’en haut.

Petite pause à l’abri du vent, à environ 1900 m. Des hirondelles (que font-elles à cette altitude ?) veulent imiter leurs grands camarades rapaces, mais leur vol est bien plus nerveux et elles se produisent sur un espace restreint, heureusement nous sommes bon public.

Attentifs dans la descente raide, nous nous retrouvons sur les crêtes du Jiboui que nous suivons longtemps en direction de Seysse (le col) et du Jocou. Les seules brebis que nous verrons, taches blanches et lointaines, se trouvent sous les crêtes de l’Archat. Quelques taches blanches plus vives courent (par principe) dans notre direction : sûrement des patous. Mais ils sont vraiment loin.

Nous redescendons jusqu’au col de Jiboui, au-dessus de la cabane de berger et des enclos, pour un repas bien mérité. A nous aussi les pluies ont fait beaucoup de bien. Quel bonheur que de ne pas souffrir du tout de la chaleur. Le ciel se dégage, le site est splendide…
Mais il faut bien rentrer, après une randonnée finalement courte, moins de 8 km et environ 550 m de dénivelé positif. Après avoir hésité à descendre dans la combe du Cognier, nous revenons classiquement par la piste, la température douce incite à la paresse rêveuse.

Philippe

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