Séjour dans les Aravis (17-22 juin 2024)

Dix huit Ours(e)s  dans les Aravis

 

Jour 1 : Roc des Tours

Tous les Ours partis de Die ce matin se retrouvent à Saint Jean-de-Sixt près de notre base avant de continuer jusqu’à Chinaillon en-dessus du Grand Bornand pour aller dans la verdure des pâturages jusqu’au Roc des Tours où nous arrivons après une belle et longue montée à un premier col, ensuite à travers un  lapiaz haut en couleurs et en calcaire sculpté par les pluies acides jusqu’au sommet à 1995 m.

 

De là haut bien sûr une vue superbe sur les alentours verdoyants et sur la chaîne des Aravis encore si enneigés que l’on ne pourra pas , ces prochains jours y accéder…
Même le Mont Blanc aperçu entouré d’un énorme cumulus ne veut pas nous montrer ses pentes de neige.
Descente du sommet après un pique-nique
de midi très tardif, fleurs multiples en quantité, passage par deux hameaux, de beaux et anciens chalets d’alpages en bois vieilli par le temps passé au grand air ma foi bien conservés (comme nous !) nous arrivons par un détour à notre point de départ, nous avons supporté le soleil tout au long de cette randonnée avec plaisir, place à une boisson bien désaltérante sur une terrasse d’un établissement de Chinaillon avant notre retour à St Jean-de-Sixt… et notre installation dans nos chambres de l’hôtel des Aravis tenu par une équipe fort sympathique et souriante d’Anglais de différentes provenances et ma foi pour le repas de ce soir d’une cuisine étonnante, surprenante, mondiale mais pas du tout savoyarde ! Longue journée, une bonne nuit, demain on remet le couvert. J-Paul

 

Jour 2 : le Parmelan (1832 m) et son plateau

Départ du parking de Bois Brûlé à 1170 m après avoir emprunté l’ancienne voie romaine (particulièrement étroite) depuis le Pont Saint Clair. Montée tranquille en sous-bois jusqu’au passage du Grand Moutoir, des marches taillées dans la roche ou naturelles, un sentier raide qui se faufile dans une grande entaille rocheuse, équipé de câbles pour plus de sécurité.

On parvient ainsi sous la Tête de Parmelan qu’on rejoint alors facilement. Très belles vues sur le Mont-Blanc et toute sa chaîne de montagnes, et plus loin le massif des Écrins.
C’est l’heure du pique-nique qu’on prend en contrebas du chalet refuge avant le café, accompagné par les cochards à bec jaune toujours affamés. Ça traîne, ça discute, ça cite tous les sommets…

C’est maintenant la traversée du grandiose lapiaz, l’itinéraire est bien balisé heureusement car il tournicote dans tous les sens pour nous offrir un passage à peu près correct mais le terrain reste difficile. Plusieurs d’entre nous se régalent cependant à sauter d’un bloc à l’autre, escalade horizontale tellement ludique.

Un petit détour par la grotte de l’Enfer et c’est le retour sur un chemin encore bien chaotique puis plus agréable dans les bois.
Une dernière variante DDLP pour raccourcir proposée par Jean-Paul et on rejoint le parking.

13 km et 820 m de D+ pour cette belle journée chaude et ensoleillée. Monique

 

Jour 3 : lac du Charvin et ses variantes

A 9h sous un ciel bleu sans nuage et par une journée ensoleillée et très chaude, toute l’équipe démarre pour une montée tranquille au lac du Mont Charvin d’abord en forêt ; on passe devant le Vargne à Reydet (un sapin énorme de 4,99 m de circonférence à 1,30 m, majestueux, qui nous incite à des réflexions sur la futaie jardinée de montagne) puis dans les alpages de l’Aup de Fier.

La ligne de crête à 2085 m est atteinte et de là la vue s’étend sur le Val d’Arly avec le Mont Blanc en toile de fond.
A ce niveau il reste des névés encore épais et l’arête du Mont Charvin semble encore bien périlleuse. Nous complétons  le tour du lac et pique-niquons sur la rive, certains s’y baignant même mais… sans trop s’attarder dans l’eau glacée .

Vers 14h, nous entamons la descente. A 1543 m, le groupe se divise en deux : une partie de l’équipe retrace l’itinéraire de la montée et rentre au parking de la Joux et sept participants remontent le passage du Freu assez improbable pour suivre vers le Nord les ondulations de Rioundaz puis la pointe d’Orsière avant une descente raide et longue pour rejoindre le Pont de la Gutary où nous retrouvons le reste de l’équipe alors que depuis 15-16h le ciel s’est couvert et l’orage menace.

 

15 km et 1200 m de D+ pour la variante par le Freu et 900 m pour 11 km pour l’autre partie de l’équipe.

Une magnifique journée de rando  pour tout le monde au milieu des prairies fleuries. Jérôme

 

 

Jour 4 : pique-nique à l’hôtel des Aravis

La pluie annoncée la veille tape déjà aux fenêtres de bonne heure ce matin, une petite sortie est prévue localement, au bord du torrent nommé le Nom, équipement pluie exigé, nous descendons le long du Nom, bruyant, cascades, volumineux, eaux très claires, chemin sous les feuillages encore vert tendre jusqu’aux trois ponts de trois générations différentes et retour par la rive opposée, attention aux escargots, c’est leur jour de sortie !

Un peu de shopping au village et après-midi une visite au musée du patrimoine de Thônes, très intéressante et idéal par ce foutu temps, en fin de journée nous nous concertons et il est décidé d’abréger notre séjour, les prévisions étant contre nous pour la fin de cette semaine.
Demain vendredi nous rentrons à Die, les randonnées effectuées ont été une réussite avec tous les ingrédients espérés… J-Paul