18 février 2024 : crêtes de Marignac

Nous étions 27 Ourses et Ours à nous retrouver ce matin au parking de Meyrosse pour notre randonnée « loisirs » dominicale.
La répartition dans les différentes voitures faite, nous voilà partis en convoi vers notre départ du jour à Marignac. Là, le soleil brillait par son absence ainsi que nos animateurs du jour, « égarés » sur un autre parking, mais qui réapparurent vite sous quelques gentilles moqueries, instaurant d’emblée une bonne humeur générale contrastant avec la grisaille ambiante…
Nous voilà donc joyeusement partis vers les hauteurs, vite rejoints par un 28ème ours dont la tanière était proche.
La piste d’abord empruntée cède vite la place à un étroit sentier où la longue cohorte progresse gentiment à la queue-leu-leu, chevelure argentée de notre guide du jour en tête et, pour s’assurer de ne perdre personne de l’imposante troupe en route, moustaches de la même couleur en serre-file…

Le col de Ponet et Marignac est atteint sans encombre et là, direction nord-ouest pour suivre la crête de Marignac hors sentier balisé. Le cheminement d’abord aisé laisse ensuite place à une progression plus délicate sur une crête de plus en plus étroite où les rochers sont glissants sous le brouillard toujours bien tenace. Il faut assurer ses pas, parfois avec l’aide des mains.
On imagine la beauté cachée du paysage de chaque côté si la grisaille voulait bien se dissiper…
Nous atteignons le pas Cutivel, matérialisé par deux cairns quelque peu rachitiques mais vite renforcés par le passage de la troupe, chacun apportant sa pierre à l’édifice…

La luminosité se fait plus forte et laisse espérer le retour imminent du soleil et du ciel bleu pour peu que nous continuions à prendre de l’altitude, ce que nous nous empressons de faire. Et très vite nous sommes récompensés de nos efforts: la crête émerge de cette mer de nuage telle un sous-marin faisant surface… Nous ralentissons pour profiter au mieux du spectacle, savourant le privilège de ressentir la douceur des rayons de ce soleil hivernal mais déjà printanier, qui se refuse encore à tout ce qui se trouve plus bas que nous…
Les appareils photos retrouvent leur activité pour immortaliser le moment…

Nous atteignons le but de Richaude, point culminant de notre périple, où nous posons les sacs et sortons nos pique-niques, alignés le long de la toujours étroite crête.

Heureux et rassasiés, un très agréable sentier en pente douce nous ramène tranquillement à notre point de départ après cette très belle randonnée
de 12 km et d’un peu plus de 600 m de dénivelé.

Pascal