2 juillet 2023 : le Rognon

Est-ce la conséquence des festivités estivales ou le résultat d’un léger problème de communication, en tout cas nous ne sommes que 5 Ours au rendez-vous ce matin, et, pour la deuxième fois consécutive, la majorité est masculine : que se passe-t-il ?

Nous partons donc pour Lus-la-Croix-Haute et le hameau des Amayères ; le départ de la balade du Rognon se trouve un peu plus haut. Un chemin humide traverse d’abord la forêt mais nous nous retrouvons assez rapidement au-dessus des arbres. Là commencent de vastes prairies avec une belle herbe drue qui nous monte jusqu’aux cuisses. Et qui dit pâturage, dit aussi troupeaux ; celui qu’on aperçoit est dans le fond du vallon – espérons qu’il y reste car il est encadré de nombreux chiens ! Mais tout va bien.

Le sentier s’élève vers une crête qu’il va suivre pratiquement jusqu’au sommet. Nous avançons sur une pente raide, couverte de fleurs : beaucoup d’hélianthèmes, d’épervières, d’asters, d’œillets, de marguerites, de centaurées et toujours ces grandes herbes qui semblent en fait protéger les fleurs car la crête est bien ventée.

Le ciel reste couvert, la vue plutôt bouchée ! Alors Paul nous raconte le paysage spectaculaire que nous devrions découvrir avec le Grand Ferrant et l’Obiou d’un côté, et le Jocou et Toussière de l’autre. D’accord, on veut bien le croire. Et puis, soudain, un rayon de soleil éclaire le sommet et nous offre une pause confortable pour le pique-nique.

Le sentier du retour suit aussi une crête, de l’autre côté du vallon des troupeaux. Le ciel s’éclaircit et Toussière apparaît mais le sommet du Jocou reste caché. Tant pis, on reviendra car on sent bien que ces paysages si différents de ceux du Diois en valent largement la peine. Merci pour cette belle balade de 600 m de dénivelé pour un peu plus de 10 km.

Claude-Marie