2 juin 2024 : montagne de Tarsimoure

Une journée multi-activités

Une aventure au printomne (nouvelle saison caractérisée par un brouillard matinal, des sous-bois humides, des champignons, des feuilles vert tendre, des prairies fleuries, des températures variables et des pluies fréquentes).
Au programme de ce dimanche, une montée escarpée, la visite d’une ferme, une dégustation de fromages du terroir et de bières locales, la promenade avec un troupeau, une « partie de cache-cache », le chemin fantôme, la descente acrobatique dans la boue, un pique-nique avec apéritifs, mignardises et digestif.

Les 16 Ours•es sont partis de Charens (844 m, 30 habitants) et se sont engagés sur la piste pour rejoindre la ferme chevrière. Après la visite, ils ont suivi un moment le troupeau puis emprunté un sentier au niveau de la source Beal de l’Ours. Le groupe a avancé en file indienne dans le sous-bois, frais et humide, avant d’attaquer la partie abrupte en s’aidant de la main courante pour accéder au col de la Caille (1299 m). Après un arrêt, ils sont repartis et ont poursuivi leur montée pour atteindre le point culminant de la montagne de Tarsimoure (1550 m).
Ils ont ensuite longé la crête, appréciant la vue, le relief accidenté, les couleurs des arbres, le parterre de fleurs.

Après la pause déjeuner, les corps se sont affaissés, enroulés, enveloppés dans la douceur printomnière avant de se relever et d’affronter la descente très raide grasse et glissante jusqu’au col de Pierre (109 m). Ils ont ensuite prolongé le parcours en s’éloignant des chemins tracés pour rejoindre la piste du retour.

Une Ourse les a accueillis dans sa propriété, ils se sont retrouvés autour de la grande table sous le tilleul, les verres ont trinqué, les rires ont fusé, ça ressemblait à de l’amitié.
Disciplinés, bien alignés, les Ours•es ont encore montré qu’ils étaient à l’aise sur tous les terrains, dans la boue, sur la roche, dans la forêt, en lisière, sur et hors sentier, en montée comme en descente, 930 m de dénivelé, 13,5 km.

Éric