21 août 2022 : les failles des Rochers du Parquet

Ce dimanche départ matinal pour onze Ours(es) direction la Richardière, objectif les failles du côté des Rochers du Parquet.

Montée vers le pas de l’Aiguille dans le brouillard, impossible d’imaginer le paysage si on ne le connaît pas ! Ce contexte météo a l’avantage d’être frais et de préserver le mystère… Nous avons la chance de voir trois bouquetins dans la montée, pas du tout effrayés. On débouche au pas, vision fantomatique du monument aux résistants, petite pause pour boire et grignoter, et on repart au jugé (pardon au GPS) pour trouver ces fameuses failles. On distingue à peine le refuge de Chaumailloux et on file en essayant de suivre un cap dans ce dédale de creux, de bosses, on cherche les meilleurs passages, ici la distance à vol d’oiseau fait doucement rigoler !

Et ça rigole d’ailleurs, à mesure que le temps passe et que lesdites failles restent introuvables… Monique est décidée à les débusquer, on trace, le brouillard commence à se lever, c’est encourageant. Et finalement Hourra ! Elle est tombée dessus ! (pas dedans). Vraiment stupéfiant et très impressionnant, d’une profondeur vertigineuse, un véritable dédale… Bravo !
Pique-nique convivial et mérité, sieste pour certains, et c’est reparti pour rejoindre le pas de la Selle. Le sentier suit les rochers du Parquet, le ciel s’est enfin dégagé, la vue sur le plateau est époustouflante, on voit loin, loin ! Du pas de la Selle on descend vers le col de l’Aupet, que dire de la vue sur le mont Aiguille ? Wouaouh…

Une fois à l’Aupet, au pied du mont, le sentier de retour se sépare en deux et il faut choisir son camp, à gauche la descente sur un sentier connu, à droite sur un sentier pas connu et très peu fréquenté que notre animatrice du jour a très envie de découvrir ainsi que ses éventuelles surprises.

 
Deux groupes se forment, celle et ceux qui ont choisi la nouveauté avancent tranquillement, c’est parfois fort raide mais sans difficultés, soudain, en pleine forêt Monique marche un peu trop près d’un nid de guêpes qui l’agressent et la piquent plusieurs fois, passant même par le pantalon ou restées prises dans les cheveux, Aïe ça brûle !
Une fois débarrassée de ces bestioles la marche peut continuer, à une bifurcation on se trompe de sentier… Et il faudra remonter un bon moment avant de retrouver le vrai sentier sous les rochers du Parquet, retour aux voitures et enfin retrouvailles à la terrasse du bistrot de la Richardière, où nous attend l’autre partie du groupe, descendue tranquillement par le sentier classique.

Magnifique randonnée de 16 km et 900 m de dénivelé positif.

Béatrice et Jean-Paul