25 juin 2023 : les Rancs de Charles etc.

Ce premier dimanche de l’été, le temps est magnifique, ensoleillé avec un ciel azuré et une belle chaleur, cependant très supportable sur les hauts plateaux sud du Vercors où une joyeuse équipe de 7 ours « Grandes Pattes » décide d’effectuer une ample boucle destinée à la visites de diverses curiosités telles les fontaines (coulent-elles toujours ?) les grottes et scialets etc.

Nous partons du village de Rousset pour nous hisser rapidement au-dessus des Rancs de Charles. Ce matin nous trouvons un peu d’humidité sous les arbres et une agréable fraîcheur. La vue sur la vallée en atteignant le bord du plateau est superbe. Nous découvrons la petite source derrière l’ancienne baraque forestière de Béguère puis sondons le scialet du « Petit bois », en décidant qu’il faudra un jour venir ici avec du matériel pour aller vérifier le fond du puits.

C’est ensuite un mélange de tronçons de pistes forestières et de sentiers plus ou moins bien marqués passant par la fontaine de la Baume et de l’Adret qui nous mènent tranquillement, dans un environnement encore très bien fleuri (ancolies, asters, épervières, serpolet, centaurées, raiponces hémisphériques, œillets des rochers, azalées, joubarbes, hélianthèmes et potentilles etc., un régal) jusqu’à la fontaine de Gerland.

Nous ne nous attardons pas sur le sentier de Grande Randonnée très fréquenté aujourd’hui par les randonneurs pédestres et équestres et filons dans les pré-bois et les lapiés caractéristiques en suivant les énormes cairns marquant la limite contorsionnée entre les départements de l’Isère et de la Drôme ce qui donne lieu à des discussions animées quand il s’agit de savoir où nous nous trouvons en fait !

Nous nous arrêtons pour un pique-nique sous un arbre pour bénéficier à la fois d’une zone d’ombre et de soleil à la Jasse de la Roche. Plus loin, en passant par le scialet de la Fontaine de la Plante (qui nous donne encore des envies spéléologiques), nous traversons le GR pour rejoindre la crête et le sommet de la Tête du Faisan.

Nous redescendons au Pas des Econdus et nous glissons dans Combe Male (c’est le cas de le dire, car pour l’un d’entre nous une chute dans le talweg mouillé va nécessiter, sans grande gravité de sortir la trousse de secours). Avant le retour au parking nous faisons un arrêt pour compléter nos découvertes des phénomènes karstiques du secteur au « Trou de l’Aigue » en nous remémorant l’époque où le captage n’existait pas et où l’accès à ce magnifique réseau souterrain était encore autorisé.

Voilà encore une belle journée sur ce Vercors dont on ne se lasse jamais avec 20 km et une dénivellation de montée de 900 m environ.

Jérôme