Séjour itinérant Tour du Mont Perdu (5 au 13 sept. 2023) J3 J4

Categories: Séjours rando.

Oct 6, 2023 // By:Monique // No Comment

Jour 3 : Refuge Goritz – Mont Perdu (3348 m) ou Canyon d’Ordesa (1750 m)

Ce matin deux groupes se constituent, de notre côté c’est assez facile, les 11 meilleurs descendent en direction du gigantesque Canyon d’Ordessa, la lumière naissante du matin éclaire certains sommets, le sentier zigzagant arrive enfin près de la cascade de Cabalo, superbe robe de mariée près de laquelle personne ne se presse encore, petite promenade à plat au fond de ce large Canyon où nous trouvons avant midi un endroit ensoleillé près d’un petit torrent au fort débit qui ne faiblit pas, arrêt sur herbette encore humide, le soleil arrive, pour s’occuper nous commençons à pique-niquer, une sieste s’ensuit et soudainement des promeneurs affluent d’un parking non loin de là, ils ne vont que jusqu’à la belle cascade et s’en retournent.

 

 

 

 

A notre retour vers le haut nous partons à 4 par le sentier de descente et 4 autres choisissent de monter droit en haut par le passage chaîné de Clavijas de Sosso, de loin un mur mais une fois dessus l’ascension se fait avec facilité et prudence, les 2×4 se retrouvent et la montée du retour se termine sous le soleil et quelques nuages, retrouvailles à la terrasse du refuge où les grimpeurs du mont Perdu sont déjà de retour, boissons fraîches, bières, calculs de qui paye combien pour nos nuitées au Goriz, pas facile et compliqué, s’ensuit une discussion animée sur le sexe des poules, des saumons, des coqs et des grenouilles !! tous morts de rire !!

Encore une partie de « Qwirkle » à la table de la terrasse en attendant le repas du soir, costaud et rustique pour une bonne nuit parmi les fatigués et les ronfleurs bien serrés comme des anchois à 8 dans le dortoir !
Aujourd’hui 8,5 km + 470 m dénivelé positif. Jean-Paul D

Le 2ème groupe se décide pour l’ascension du Monte Perdido : à 6h30, ciel clair, la météo semble correcte, ce sera le Mont Perdu. Pour l’instant je prends mon petit déjeuner seul, j’aperçois Bernard passer d’un bon pas en direction du dortoir, René et Thierry émergent, nous serons quatre pour monter à ce sommet, un bon nombre, un groupe homogène. 7h40 le départ, après avoir échangé avec quelques randonneurs, nous prenons le sentier bien marqué de cairns, toujours très caillouteux et irrégulier, il nous amène à franchir plusieurs paliers d’une dizaine de mètres à chaque fois dont un est équipé de chaîne. Nous débouchons sur un lac (Helado) à 2980 m d’altitude, puis nous remontons une moraine et ensuite la difficile montée d’un couloir de caillasse où un pas en avant équivaut à deux pas en arrière… nous atteignons un petit col à 3260 m.

 

 

 

 

Une dernière pente et nous voilà au sommet. Une météo toujours favorable nous permet d’observer à 360° le panorama. Quelques photos plus tard et nous redescendons le pierrier (façon Dioise) avant une pause méritée au lac où certains s’offrent une baignade avant un picnic bienvenu. Le retour s’effectue par le même itinéraire, une descente chaotique et éprouvante pour les organismes sur ce terrain accidenté. Patrick

Jour 4 : Refuge Goritz – Refuge Pineta (1240 m) par la Faja de las Olas

Tout le monde se lève aux aurores et se prépare dans le petit refuge de Goriz. Le jour se lève doucement et les esprits émergent. Chacun récupère ses affaires, mission plus ou moins difficile selon les personnes ! et nous partons pour le refuge de Pineta.

Deux options s’offraient à nous mais nous décidons d’emprunter le sentier le plus haut par la vire Faja de las Olas. Nous savons que l’étape sera dure, 600m de dénivelés positifs et 1400m de descente mais le cœur vaillant nous partons.

 

 

 

 

Un dernier coup d’œil sur le canyon d’Ordesa et bien vite nous atteignons la vire. Nous réorganisons le groupe pour assurer à chacun la meilleure sécurité possible ; certains passages sont escarpés et exposés, il nous faut être vigilant. Mais la vue offerte vaut bien cet effort, nous surplombons de profondes vallées encaissées laissant apparaître le canyon de Anisclo.

La vire nous conduit au collado de Anisclo pour déjeuner, sans un point d’ombre, en regardant, tout en bas dans la vallée, le refuge qui doit nous accueillir. Il est à portée de chaussures, nous pensons qu’il ne nous faudra pas longtemps pour le rejoindre. C’était méconnaitre le secteur ; la descente est interminable, raide, escarpée avec de grosses marches à descendre. Les corps sont éprouvés et nous admirons tous ceux qui ont des douleurs ou des fragilités et qui ont franchi cette épreuve sans mots dire (ou maudire comme on veut).

Un bon breuvage reconstituant nous permet finalement d’étudier la carte pour choisir une rando en local pour le lendemain. Thierry

About Monique

Browse Archived Articles by Monique

Related

Sorry. There are no related articles at this time.