Séjour itinérant Tour du Mont Perdu (5 au 13 sept. 2023) J5 J6 J7

Categories: Séjours rando.

Oct 6, 2023 // By:Monique // No Comment

Jour 5 : Vallée de Pineta

Aujourd’hui dimanche c’est jour de repos (ou presque…) même chez les Ours-es ! Arrivés hier au refuge de Pineta après une longue et belle étape, cette journée va permettre à chacun-e de faire une pause selon ses envies, ses besoins. Après un lever un peu plus tardif (7h 30… grasse matinée !) 14 Ours se mettent en route pour une randonnée vers les cascades de La Larri.

Nous remontons par une piste boisée le long du Rio Cinca dont le lit est constitué au départ de gravières, l’eau refaisant surface plus en amont. Nous admirons un arbre remarquable qui a un petit air de famille avec notre arbre creux d’Archiane, visitons l’Ermitage de ND de Pineta avant d’arriver au grand hôtel « Paradores de Bielsa ». Une petite pause café nous tente mais nous devons être trop matinaux ou ne pas avoir la tenue correcte exigée ? Jérôme et Xavier viendront s’y restaurer plus tard.

Puis le sentier quitte la route pour s’enfoncer dans la forêt : ça grimpe dans les cailloux et les racines ! Et l’étage franchi, nous voici dans les prairies d’alpage que nous parcourons d’un bon pas pour atteindre le but de la journée : la cascade de la Larri. Des chutes d’eau se déversent successivement dans des bassins d’une couleur turquoise… Impossible de résister ! Malgré la fraîcheur de l’eau c’est un vrai bonheur de s’y plonger et nous lézardons ensuite au soleil le temps du pique-nique.

Comme c’est un jour de repos certains s’accordent une petite sieste dans les prés, d’autres vont découvrir une autre cascade, certains rentrent au refuge par le même itinéraire, d’autres encore vont y arriver par un sentier plus escarpé… finalement tous les Ours-es arrivent au refuge où il reste encore du temps à partager pour papoter, rire des blagues de nos « conteurs », se faire du bien avec une pratique de yoga guidée par Patrick. Nous voici donc en pleine forme et prêts à reprendre notre route demain pour une belle étape qui nous ramènera vers la France et le refuge d’Espuguettes ! Cathy

Jour 6 : Refuge Pineta – Refuge des Espuguettes (2000 m)

Le débat du jour : par le « puerto della lera » ou par « tucca roya » ? vaste question : pas de panique la route est commune pendant un bon moment. Nous remontons jusqu’au fond du vallon en passant sous « l’ermitapomo-
doro ». Alors une petite rincée matinale nous fait plonger dans nos diverses capes et nous ratatine contre la cabane du parc.


La pluie s’arrête, la montée commence : nous progressons au son d’une gigantesque cascade dans une forêt de hêtres qui cède petit à petit la place à une végétation plus basse ; puis c’est le minéral ; voici l’embranchement ; c’est dit, tous au « puerto della lera » ; la pente se redresse tranquillement tandis que deux isards étonnés nous regardent souffler.
Petite halte bienvenue avant de finaliser dans les gravelles ; et c’est le puerto superbement décolleté, bien venté ; nous basculons dans le cirque d’Estaubé au milieu de la caillasse ; des roches plus aplaties nous invitent pour une pause au son des cloches de vaches tout au fond en bas.
Arès un pique-nique et une courte sieste, un Ours trébuche, pique du nez et voilà tout le corps médical en action autour du blessé qui nous le remet dare-dare sur pied ; enfin l’ascension du dernier col ; c’est la « Hourquette d’Allans » (une histoire de portes) ; et toujours ces belles couleurs de roches auxquelles vient s’ajouter un doré flamboyant.

 

 

 

 

En face la « Brèche de Roland », au-dessus un superbe ballet de vautours, au-dessous le refuge ; c’est la descente à travers les alpages au milieu des moutons jusqu’au refuge dans lequel l’accueil est très sympa ; et les chants basques bien dynamiques. 15 km ; 1435 m+ ; 700 m. Laure

Jour 7 : Retour sur Gavarnie avec option Pic Piméné (2800 m)

C’est la nuit au refuge des Espuguettes, réveil en fanfare à 4h00 du matin : orage, éclairs, pluie et grêle qui tambourine sur un toit de tôle. Aujourd’hui est la dernière journée de notre périple, deux options sont prévues : le Grand Piméné tout près et/ou la descente à Gavarnie. Au petit matin beaucoup d’indécis, le sol est bien mouillé et la pluie annoncée pour l’après-midi.

Une trouée dans le ciel, 5 téméraires décident d’aller fouler le sommet du Piméné, 800 m de dénivelé, un aller et retour avant la descente à Gavarnie : montée tranquille en passant sur les crêtes dominant le cirque d’Estaubé par le Petit Piméné d’abord. Au sommet du Grand de gros nuages noirs s’avancent vers nous venant de la brèche de Roland ; il pleut déjà là-bas.

 

 

 

 

A peine le temps d’admirer le double et lumineux arc-en-ciel et de faire la traditionnelle photo du sommet, on se dépêche de redescendre et de quitter les crêtes au plus vite. Finalement pas de pluie et retour au refuge pour un bon café avant la descente finale par le magnifique plateau d’Alans, mystérieux dans sa brume. 12 km pour 800m de D+ et 1400 m de D-.

Les 11 autres optent pour un retour par le chemin des écoliers, c’est à dire plus long. Ce sera une belle surprise. Départ vers 8h00, le soleil commence à colorer les sommets des montagnes et les nuages, c’est beau. Nous cheminons tranquillement dans la prairie avec un superbe décor ; des nuages paressent en fond de vallée. Rapidement nous entrons dans la forêt par un agréable sentier qui se transforme en une vire à flanc de montagne, passe sous de majestueux surplombs, il nous conduit loin, près du cirque de Gavarnie.

Sur une paroi humide nous découvrons de curieuses plantes, des grassettes à longues feuilles, un panneau nous les nomme, ce sont des plantes carnivores rares, endémiques du sud de l’Europe, présentes seulement sur deux sites des Pyrénées. Puis c’est la descente en fond de vallée, nous arrivons près de l’hôtel du Cirque et de la Cascade. Plus loin la principale cascade du cirque coule fort et ce serait dommage de ne pas aller la voir de près, c’est parti par un chemin de plus en plus caillouteux, qui se termine par une montée dans une longue gravelle, les cailloux roulent sous nos pieds, pas facile de l’approcher, les embruns nous rafraîchissent, et tout compte fait c’est plus beau avec du recul, l’eau éclabousse les rochers et l’on ne voit pas de bassin de réception. En redescendant nous croisons un nombre impressionnant de militaires plus ou moins à l’aise avec la randonnée !
Retour tranquille à Gavarnie, en chemin petit incident : une chute sans gravité, plus de peur que de mal. Nous retrouvons la civilisation autour de bonnes pizzas, puis nos compagnons et avec plaisir notre gîte le Gypaète. Une fort belle matinée sans pluie, 10 km et 600 m de dénivelé négatif. Michèle

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