4 février 2024 : crêtes de Praloubeau

Ce matin nous étions 10 Ours sur le parking de Meyrosse, à faire des pronostics sur une éventuelle apparition du soleil, car le ciel était bouché. C’est l’optimiste légendaire des Ours qui l’a emporté, et c’est confiants que nous sommes allés chercher le dernier participant à Pont-de-Quart. A Montlaur, le soleil commençait déjà à percer, et c’est sous un ciel magnifique que nous avons fait le reste du trajet.
Le départ de Jonchères est assez raide, nous montons un bon moment tout en discutant, et il faut faire quelques courtes pauses pour enlever les épaisseurs… et admirer le paysage : les Alpes enneigées, Poyols en contrebas : c’est splendide. Nous repérons déjà quelques sommets : le Grand Ferrand, l’Obiou. Certains pensent apercevoir le Mont Aiguille.
Lorsque la partie la plus raide est passée, nous faisons une pause prolongée, assis dans l’herbe sèche : c’est l’occasion de grignoter et de plaisanter en profitant de ce temps idéal. Puis nous repartons gaiement en direction du col de Volvent. Pendant l’ascension, nous apercevons trois vautours qui planent, majestueux. Enfin nous arrivons sur les crêtes de Praloubeau.

Là-haut, le vent souffle mais quelle vue ! C’est magnifique !  Les Ours les plus aguerris font profiter patiemment de leurs connaissances et citent le nom des sommets les plus prestigieux de la chaîne des Alpes. De l’autre côté nous découvrons les Trois Becs, la montagne de Couspeau, le village de Volvent en contrebas, et bien loin on peut même apercevoir le Ventoux. Nous optons pour pique-niquer face aux Trois Becs pour être à l’abri du vent, quelques mètres en-dessous.

 

 

 

 

 

Après les douceurs appréciées par l’ensemble du groupe, nous paressons un peu avant de reprendre la marche en direction du col de la Motte. Chacun va à son rythme pour la descente, car le sentier est  un peu raide au début. Puis nous poursuivons en direction de Jonchères ;  le chemin s’élargit et se fait plus doux. Nous finissons la randonnée par une piste, mais les discussions guillerettes font oublier ce passage moins agréable. Un petit tronçon de route et nous voilà au village où nous regagnons les voitures.
Nous avons parcouru 11 kilomètres pour 600 mètres de dénivelé, et chacun se dit à bientôt, le sourire aux lèvres.

Sylvie