Séjour Tinée (1 au 8 octobre 2023) : J1-J2

Camp de base situé à Saint Etienne-de-Tinée, 18 participants

Le gîte « le Corborant » au centre du village de Saint Etienne-de-Tinée (1200 m), camp de base de ce séjour, nous a chaleureusement accueillis pour 7 nuits. Dix-huit Ours.es débarquèrent motivés, avec sac à dos et vélos pour certains dans un joyeux bazar animant un peu le lieu.
Une fois les présentations faites, nous avons pris possession de nos « tanières » sans trop d’obstacle, chacun et chacune étant disposé à la même bienveillance qui sera d’ailleurs le moteur de toute la semaine. La météo estivale a aussi joué son rôle, ce qui pour l’animateur rend le séjour beaucoup plus facile à organiser… les difficultés auraient été beaucoup plus conséquentes si j’avais dû organiser des concours de belote.

J1 rando sommet de Chabanal – 13 participants

Départ 2 km au-dessus du village de Saint Étienne-de-Tinée : une rando qui démarre par une piste peu soutenue, ce qui permet une mise en jambe en douceur, nécessaire pour cette première de la semaine, puis un sentier beaucoup plus raide nous amène au grange de Chabanal (2000 m). Ici le contact s’établit avec le propriétaire des lieux qui au retour proposera une visite des travaux de restauration.
Nous poursuivons notre ascension pour atteindre le sommet de Chabanal (2285 m), nous sommes 10 à partager un casse-croûte, 3 sont restés à l’ombre près de la grange. Un très beau temps sec et une chaleur assez surprenante à cette période, mais la vallée de la Tinée ne se trouve qu’à peine 90 km de Nice.
Un gypaète a animé notre repas de son vol fluide et gracieux.
Le retour s’effectue par le vallon de Demandols avec quelques belles cascades observées dans la descente.
1000 D+ pour environ 15 km.

J2 rando Saint-Dalmas-Cime Plate – 16 participants

Départ du refuge de Sestrière (2000 m), une rotation de voitures que nous garons au col de la Moutière (2454 m) pour le retour.
Un sentier très agréable nous amène au travers d’une forêt de mélèzes dont certains semblent très âgés au vue de la taille de leur tronc, au col de la Braïssa (2600 m) d’où le vent s’engouffre et nous oblige à sortir les vestes du sac. Puis par une ancienne piste militaire nous franchissons le col de Cime Plate (2730 m), pendant que certains.es récupèrent, d’autres s’engagent dans la montée du sommet du même nom atteint après une dizaine de minutes (2770 m).
Nous reprenons notre marche avec l’idée de se poser un peu en-dessous du col, au bord de l’un des lacs de la Braissette (2520 m) afin de se ravitailler.
L’eau transparente et la petite plage herbeuse incitent plusieurs à se baigner plus
ou moins entièrement, la fraîcheur de l’eau peut freiner les ardeurs !
Après cet intermède, nous prenons la direction du col de l’Escuzier (2500 m) que nous franchissons avant une descente à vue et hors sentier qui nous ramène au pied du col de la Moutière.
Une belle randonnée variée et sauvage où nous n’avons croisé que des chamois avec en prime la première baignade de la semaine.
920 D+ pour environ 12 km.

Patrick

Photos de Michèle et René, merci à eux.