18 juillet 2021 : la 3ème Arche
Juil 19, 2021 // By:Jean-Paul // No Comment
Une grande famille d’Ours/es de 11 spécimens et un invité partent de Meyrosse avec une grande attente, celle de, enfin, pouvoir aller à la recherche de la 3ème Arche perdue dans les rochers en-dessus d’Archiane… alors tels Indiana Jones, armes à la main, nous nous préparons à marcher sans rechigner pour nous approcher de notre but !
Au départ nous commençons quelque-part au bord de la route
menant au vallon de Combeau à remonter un agréable sentier dans la fraîche forêt en direction du pas des Ampes ; suivent un pierrier à monter sans peine, la traversée d’une partie du Plateau visiblement déjà parcouru par un grand nombre de brebis, que nous ne verrons pas, par contre sur notre gauche, cachés par des pins nous entendons et voyons un sanglier se faire corriger par deux bergers d’Anatolie qui ne le lâchent pas et ça couine très fort !
Arrivés au bord du Ravin de Couron, nous apprécions la pente fort raide à descendre, hop ! il faut tout de suite faire attention à chacun de nos pas, l’herbe encore humide de la nuit, ça glisse un peu ; 250 m plus bas, après avoir négocié à gauche puis à droite les meilleurs endroits dans la caillasse, nous arrivons près d’une forêt de hêtres à partir de laquelle nous filons à flanc en cherchant un éventuel cairn indiquant la bonne direction.
Bientôt une dernière descente bien raide nous fait d’un seul coup « tomber » devant cette immense Arche, gigantesque et impressionnante dans ses dimensions et sous laquelle nous passons : solide, majestueuse, un long arrêt nous permet de la contempler, de la photographier, elle est si imposante que l’on arrive difficilement à la voir entièrement d’un seul coup d’œil, sinon nous risquerions de tomber dans le vide sur Archiane.
Nous décidons de monter en direction du sentier de retour avant de passer au pique-nique malgré l’heure, pour trouver un endroit assez plat et ombragé et pouvoir enfin s’arrêter et reprendre des forces. Mais ce n’est pas fini, loin de là, passage dans la caillasse de première catégorie en pente raide sous un soleil bien chaud… nous atteignons notre super-pierrier sur lequel il faut marcher tant bien que mal pour nous sortir de ce ravin, deux pas en avant, un pas en arrière, à remonter sur 300 m. Bien raide, voire plus raide jusqu’à sortir près de la Tête de l’Agnelet. Quelqu’un propose de rentrer par une petite variante afin de découvrir pour « le bonheur de tous », une descente sur les talons par le pas du Pastel, encore inconnu par toute l’équipe du jour, allez ! on tente !
Pas facile de le trouver ce foutu pas, et une fois dedans
c’est la descente raide de chez raide qui commence dans une graille fine mais aussi pas pratique, et tellement longue que l’on n’en voit pas la sortie : on descend littéralement avec le pierrier sous nos chaussures. Quelques bouquetins s’en vont en regardant avec interrogations ces bipèdes maladroits descendre sur leur territoire, et qui le maîtrisent si mal et bruyamment ! Nous retrouvons notre sentier, agréable et frais dans cette forêt de hêtres jusqu’à la route de Combeau.
Encore un effort, hélas ça ne finit jamais, mais aucun Ours ne se révolte à l’idée de s’arrêter aux Nonnières boire une bière rarement aussi bien méritée !
Longue et très belle journée, fatigante, oui, chères et chers Ours-es, vous avez payé un prix élevé pour aller découvrir cette Arche gigantesque, mais ça valait le coup, n’est-ce pas ? Pour environ 12 km, 1000 m, de dénivelé cumulé et 7 h de marche.
Jean-Paul