Séjour GP Samoëns (22 au 27 juin 2025) 2/2
Juil 26, 2025 // By:Philippe // No Comment
Mercredi 25 juin J4 : chalets de Sales – passage du Dérochoir
De Samoëns au Lignon à 1160 m. Une quinzaine de minutes suffisent pour y arriver. Aujourd’hui nous remontons le vallon de Sales, large chemin caillouteux dans la forêt, une première cascade se dévoile, superbe, la Pleureuse, puis celle de la Souffaz, toutes deux grandioses et abondantes.
Plus haut, après un passage taillé dans la roche et chaîné, une autre beauté, la cascade de Trainant qui sort en résurgence, disparaît juste en-dessus dans un lit souterrain…
Parvenus plus haut, le chemin passe par les chalets de Sales (1874 m). Puis le Grand Pré bien vert et très plat, virage à droite pour accéder aux lacs des Laouchets (2130 m). C’est long mais si beau, partout des lapiaz sans fin côté Désert de Platé et Flaine, pique-nique au bord de ces lacs, sans baignade…
Il est temps de continuer vers le Passage du Dérochoir à 2200 m, pour découvrir une vue d’ensemble sur le haut de la vallée de l’Arve, Plainejoux, Servoz, Passy et leur concentration d’habitations, de routes et autoroute menant à Chamonix.
Vue sur le Massif du Mont Blanc sur fond de ciel bleu, il n’y a pas mieux !
Hop, il est temps de redescendre, le chemin est long sur un même sentier avec vue inversée, la lumière a changé, le soleil « s’est déplacé » mais il est encore
temps de faire trempette dans ce torrent d’eau claire, là où il se forme quelques petites bassines, deux candidats qui n’ont pas froid aux yeux ni ailleurs se baignent dans leur plus simple appareil dans cette eau si fraîche !
Arrivés au Lignon, retour rapide à notre hôtel pour se remettre en forme.
Pour 19 km et 1100 m de dénivelé positif.
JPaul D.
Jeudi 26 juin J5 : tour de la Haute Pointe et de la Pointe de Chavasse
Aujourd’hui, après la grosse sortie d’hier, le but est de faire une randonnée plus « tranquille » dans les alpages. Au départ de la station de Sommand, nous rejoignons le premier col de la journée : le col de Cordon (1636 m). La suite du parcours en direction du col de Chavannais nous permet d’apercevoir les premiers chamois de notre séjour. Comme les jours précédents, toujours autant de fleurs avec en plus de superbes lys martagon.
La descente, sur une sente non balisée plus ou moins marquée, nous amène dans un vallon très sauvage où nous pouvons de nouveau contempler de nombreux chamois de beaucoup plus près.
Le but maintenant est de rejoindre le col de Vesinaz ; un petit peu de recherche et de navigation avec le GPS pour retrouver le sentier et nous engager dans un couloir de visu très raide, mais « ça passe »…
Le troisième col est atteint, mais au loin le tonnerre commence à gronder ; pas de temps à perdre, nous décidons de rejoindre les chalets en contrebas. L’un d’eux, avec un bel auvent, nous accueille en même temps que les premières gouttes. Endroit idéal pour « casser la croûte » et attendre que l’orage passe.
Le soleil revenu, retour vers notre pour de départ, à travers les alpages, où de nombreux troupeaux de vaches commencent leur saison d’estive.
Randonnée d’environ 11 km et 750 m de dénivelé sur un parcours d’alpages, de col en col, de crête en crête ; itinéraire sauvage, de longueur raisonnable, parfois un peu technique, où le panorama est omniprésent.
Pierre B.
Vendredi 27 juin J6 : Aiguillette du Brévent (2310 m)
Aujourd’hui vendredi, dernière randonnée de notre séjour haut savoyard, avec comme objectif l’Aiguillette du Brévent et la Pointe Lapaz. Une bonne heure de voiture est nécessaire pour atteindre notre point de départ : un parking au dessus des Houches.
Nous empruntons le GR 5 Tour du Mont Blanc, longeons la clôture d’un parc animalier, cheminons en forêt sur un sentier bien aménagé – malgré la chaleur la température est agréable en sous-bois – avant d’atteindre les prairies joliment colorées de nombreux massifs de rhododendrons.
A l’approche
du refuge de Bellachat, les randonneurs et les traileurs se font plus nombreux. Nous ne nous arrêtons que le temps de jeter un coup d’œil à la table d’orientation du refuge et d’admirer le majestueux massif du Mont Blanc qui semble si proche. Nous sommes dans le parc naturel des Aiguilles Rouges, un peu plus loin nous trouvons l’endroit idéal pour pique-niquer face au paysage grandiose qui s’offre à nous, paysage où évoluent les voiles multicolores des parapentistes se découpant tantôt sur le bleu du ciel, tantôt sur le blanc des montagnes. Nous cherchons à identifier les différents sommets : l’Aiguille Verte, l’Aiguille du Midi, le Mont Blanc du Tacul, Le Mont Maudit, le Dôme du Goûter… un régal pour les yeux.
Une marmotte, tout près, est étalée sur le ventre, pattes en croix, sur un névé pour se rafraîchir, seul animal que nous rencontrons.
C’est par un relief de creux et de bosses surplombant un chapelet de petits lacs peu profonds et souvent enherbés que nous atteignons l’Aiguillette des Houches et la Pointe Lapaz. Encore une pause contemplation avant d’entamer la descente assez aisée en alpage puis en forêt pour terminer notre boucle de 10 km et de 1000 m de dénivelé. Nous savourons une bière aux Houches pour conclure cette belle journée. Grand merci à Jean-Paul qui a organisé ce séjour.
Michèle




