Séjour Tinée (1 au 8 octobre 2023) : J3-J4

J3 Saint Dalmas-Lac de Gialorgues – 10 participants

Départ du vallon de Gialorgues que nous parcourons en partie avec les véhicules jusqu’au point d’altitude 1780 m. Nous empruntons le GR5 pour rejoindre le refuge de Gialorgues (2270 m) après avoir croisé un autochtone pour le moins original et longé un torrent, nous débouchons sur un plateau gorgé d’eau et marécageux. Près du refuge, une bergerie, deux chiens nous accueillent, deux poules s’affairent autour et deux ânes patientent impassibles malgré le passage de notre groupe. Nous prenons ensuite la direction des lacs de Gialorgues par une sente non balisée mais parsemée de cairns, trois lacs qui se succèdent à trois étages différents dans un décor minéral fait de crêtes déchiquetées.
La pause ravitaillement se fait au dernier lac (2500 m), une plage herbeuse nous invite au farniente : n’avions-nous pas décidé d’une randonnée plus
« légère » aujourd’hui ? Nous sommes plusieurs à enfiler le maillot de bain (ou pas !) et à se tremper dans une eau rafraîchissante. L’œil affûté de Michel L. nous permet d’observer sur une vire des bouquetins et leurs petits ainsi qu’un gypaète dans les airs. Le retour se fait par le même itinéraire, non sans avoir effectué au passage une dernière baignade dans le torrent dévalant le vallon.
Très belle randonnée variée avec un vallon agréable et un sentier régulier et facile au cheminement.
820 D+ pour environ 10 km.

J4 Roya-col de Crousette – 14 participants

Départ de Roya (1500 m), commencer par une descente même si elle ne fait que 50 mètres de D- c’est toujours un peu « délicat » pour le mental car tout de suite nous pensons au retour et cette petite côte à remonter… Un sentier soutenu chemine dans le vallon de la Maïris après la traversée d’un passage un peu délicat (chutes de pierres) et le franchissement d’une passerelle, le chemin se déroule dans le vallon de Sallevieille, un premier ressaut pour franchir la barre du même nom, nous voici dans un étage supérieur et toujours de magnifiques alpages où règnent les marmottes qui profitent d’un automne ensoleillé pour faire quelques réserves, d’ailleurs leur lourdeur se constate à leur déplacement !
Nous finissons par entrevoir le col de Crousette (2480 m) derrière une grande pente d’ardoises empilées peu engageante. Une harde de chamois est installée sur ces pentes sauvages et nous sommes quelques-uns à les surprendre et les déranger. Le col (2480 m) est venté, personne ne veut se ravitailler ici et la descente commence afin de trouver un abri plus propice, pendant que certains suivent la crête de la montagne de l’Alp jusqu’à son sommet (2550 m). Une descente longue et éprouvante par une journée ensoleillée mais fraîche.
1000 D+ pour environ 15 km.

Patrick

Photos de Michèle et René, merci à eux.