11 sept. 2022 : la montagne du Puy

Sep 13, 2022 // By:Philippe // No Comment

Combien sommes-nous dans la fraîcheur du matin à Meyrosse ? Nombreux ! Plus que d’habitude, sans doute l’effet Forum puisque quatre invités, rencontrés la veille sur notre stand, nous rejoignent. Également parce que les deux groupes de randonneurs des Ours de Glandasse aujourd’hui n’en font qu’un ! Deux habitués des Grandes pattes nous accompagnent.

Notre covoiturage en petit convoi rejoint le très joli village de Lesches-en-Diois, ses belles pierres et ses merveilleuses sculptures sur bois. L’air est limpide, le ciel bleu tout léger. Nous descendons d’abord vers l’ouest puis rejoignons le col de Gras. Petit arrêt pour repérer des fossiles. La vraie montée commence.
Au pied des crêtes deux groupes se forment : la moitié emprunte le sentier qui, presque à niveau, rejoint confortablement le col Maur. Les autres abordent les crêtes, dont
nous craignions qu’entre cailloux et surtout buis elles soient un peu ardues, pour rejoindre le même col via le col Lagier. Au contraire, le sentier bien marqué est impeccable ! Et les vues que nous embrassons sont splendides. A notre gauche le hameau des Granges, à notre droite Lesches-en-Diois et son merveilleux plateau…

Mais le meillleur est encore à venir avec la montée, parfois soutenue, en direction du sommet de la montagne du Puy, à 1550 m. Quel spectacle ! Quelle clarté ! Même le Ventoux se détache nettement au sud tandis qu’un Ardéchois ému reconnaît plein ouest le mont Mezenc. Et je ne parle pas des sommets du Dévoluy, ni du Jocou, ni d’Ambane, ni du Claps ou du Pic de Luc, ni du Duffre, ni des Trois Becs… toute la géographie du Diois et de ses alentours nous sourit.

 

Après une pause casse-croûte assaisonnée de petits plaisirs, puis une courte sieste à l’ombre de quelques arbres juste après, nous poursuivons sur la crête le plus loin possible avant de redescendre au sud.

La colonne de 22 marcheurs (22, pas 21, je ne l’avais pas dit ?) s’étire. Les premiers découvrent soudain à leur droite un troupeau sous le couvert des arbres. Quelques aboiements se font vite entendre. Nous décidons d’avancer tranquillement, tant pis. Deux patous arrivent en aboyant mais aussi en remuant la queue : tout devrait bien se passer. Un berger d’anatolie accourt ensuite, plus inquiétant, mais non : il se poste derrière nous… Nous faisons fi des aboiements et leur parlons gentiment de la pluie et du beau temps et continuons de marcher. Ils restent en arrière sauf un jeune berger d’anatolie qui vient s’asseoir, pattes arrières très écartées, tout près de nous. Il veut des caresses. Va-t-il nous suivre ? Les autres marcheurs, eux, ont pu contourner l’obstacle et nous nous retrouvons ensuite sur la piste que nous quittons bien vite pour emprunter le sentier du retour, jalonné de très jolis cairns.

Une journée à marquer d’une pierre blanche, un coup à tomber amoureux de nos montagnes, si ce n’était déjà fait. 12 km, 650 m de dénivelé positif cumulé… Bravo à tous les participant(e)s et merci pour la bonne humeur de chacun(e) !

Philippe

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